SÉANCE SPÉCIALE : CHARLES PATHÉ ET FERDINAND ZECCA EXPOSÉS PAR HENRI LANGLOIS
11 juin 2021 à 15h00
SÉANCE SPÉCIALE : CHARLES PATHÉ ET FERDINAND ZECCA EXPOSÉS PAR HENRI LANGLOIS
Séance - Signature
Charles Pathé et Ferdinand Zecca exposés par Henri Langlois
Séance présentée par Stéphanie-Emmanuelle Louis*,
suivie d’une signature du livre La Cinémathèque-Musée. Une innovation cinéphile au cœur de la patrimonialisation du cinéma en France (1944-1968).
En partenariat avec l’AFRHC
Lieu de découverte des films anciens, et parfois nouveaux, la Cinémathèque française s’est appliquée, notamment après la Seconde Guerre mondiale, à célébrer le « génie créateur des pionniers » (Brochure « 25 ans de cinéma », 1 octobre 1956-31 mars 1957). Parmi eux, Charles Pathé et Ferdinand Zecca figurèrent en bonne place dans les expositions et programmations dès les premières années d’installation avenue de Messine. Pour Langlois, dont on sait qu’il dirigeait l’institution, c’est avec Pathé et Zecca que le cinéma « devient le miroir du subconscient des foules » (Eléments pour une histoire du cinéma français, 1895-1914). C’est ce que nous permet d’évoquer cette sélection de films tirée de la séance « Le Cinéma français : Zecca et le réalisme » programmée par la Cinémathèque française-Musée du Cinéma le 8 mai 1952. Ce programme s’intégrait à un cycle annuel intitulé « 50 ans de cinéma européen », mais il participait plus largement d’une série d’initiatives tendant à affirmer, régulièrement, la place de Charles Pathé dans l’histoire générale du cinéma.
L’AFFAIRE DREYFUS de Lucien Nonguet, 1908 (18’14)
LES PETITS VAGABONDS de Lucien Nonguet, 1905 (9’08)
DIX FEMMES POUR UN MARI de Georges Hatot, 1905 (3’54)
LES CHIENS CONTREBANDIERS de Georges Hatot, 1906 (8’56)
LE DESERTEUR, anonyme, 1906 (10’19)
A BIRIBI de Lucien Nonguet, 1907 (11’29)
DRAME A VENISE de Lucien Nonguet, 1906 (9’29)
L’OBSESSION DE L’OR de Segundo de Chomon, 1906 (6’43)
*Stéphanie-Emmanuelle Louis est historienne. Sa thèse, soutenue à l’EHESS, a été publiée par l’AFRHC sous le titre : La Cinémathèque-Musée. Une innovation cinéphile au cœur de la patrimonialisation du cinéma en France (1944-1968). Elle y analyse comment, après la Seconde Guerre mondiale, la cinéphilie s’est approprié le modèle de valorisation patrimonial promu par la Cinémathèque française ; à savoir : celui d’une institution offrant des expositions de collections film et non-film, au-delà de leur préservation.
Toutes les séances sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).
[Institut culturel]