Les exils de Mahmoud Darwich : la part d'obscur n'est pas la cible de la poésie
22 sept. 2018
Spectacles - Les exils de Mahmoud Darwich
Après le dernier ciel | Electro-poésie
création fil et poésie | concert
La part d’obscur n’est pas la cible de la poésie. Mais elle nait de la tension entre le mouvement du poème et la pensée que le poème met en branle, de la tension entre son état de prose et son état de rythme. Et cette part d’obscur, comparable aux évocations des ombrages, est l’une des formes du combat entre la langue poétique et la réalité que la poésie, dans la quête de son essence, ne se contente pas de décrire. Peut-être que cette part d’obscur est l’espace précisément ouvert devant le lecteur qui, libéré d’un message définitif, doté de la capacité de lire et d’interpréter, peut alors donner une deuxième vie au poème.
Mahmoud Darwich, extrait de la préface de « La terre nous est étroite et autres poèmes », Poésie/Gallimard
https://www.imarabe.org/fr/spectacles/apres-le-dernier-ciel-electro-poesie
[Institut culturel]